Les déclarations fracassantes de Domenech et l'aveu de Fonseca révèlent les vraies limites lyonnaises.
Raymond Domenech ne fait jamais dans la dentelle. L'ancien sélectionneur des Bleus vient de lâcher une salve peu flatteuse envers l'Olympique Lyonnais. Après la défaite de l'OL à Séville face au Real Betis (0-2), le consultant de L'Équipe du Soir n'a épargné personne. « L'OL est une équipe qui fait illusion depuis un moment, en surrégime ! Le seul impact offensif qu'ils ont, c'est quand il y a Malick Fofana ou Tolisso. C'est une équipe moyenne, avec des joueurs moyens », a lâché Domenech sur le plateau de L'Équipe du Soir.
Une diatribe qui n'est pas sans fondement. L'OL vient d'enchaîner trois matchs sans victoire, et cette défaite européenne révèle les vraies fissures d'un début de saison prometteur. Domenech pointe du doigt la dépendance totale de Lyon envers deux hommes : Malick Fofana et Corentin Tolisso. Sans eux, l'impact offensif s'évapore.
Et justement, Fofana va manquer à l'appel pour plusieurs semaines après une entorse grave de la cheville. Tolisso, lui, a été mis au repos pour le match de Séville. Résultat ? Une équipe impuissante, incapable de peser sur le Betis, qui s'est faite éteindre 2-0 sans vraiment exister.
Ce qui fait mal, c'est que Paulo Fonseca vient confirmer à demi-mot ce diagnostic sévère. Après la rencontre face au Betis Séville, le technicien portugais a lâché un aveu glaçant : « Nous n'avons pas beaucoup de solutions ». Plus explicite encore, Fonseca a reconnu après le match : « La différence, c'est la qualité individuelle des joueurs ».
L'entraîneur ne peut plus le cacher. L'effectif lyonnais manque cruellement et qualitativement de profondeur de banc. Avant même le déplacement à Séville, Fonseca avait prévenu : « Nous n'avons pas un très gros effectif, et en plus de ça nous avons des absences sur blessures, des joueurs non qualifiés ».
Le turnover massif effectué à Séville avec des jeunes comme Khalis Merah et Enzo Molebe n'était pas un choix tactique. C'était une obligation face au calendrier infernal et au manque d'alternatives crédibles. Fonseca a tenté le pari, il a échoué. Le Betis a tout simplement eu plus de qualité individuelle, comme l'a reconnu le coach portugais lui-même.
Le constat de Domenech, aussi brutal soit-il, trouve un écho troublant dans les mots de Fonseca. L'OL donne l'illusion d'une équipe compétitive, mais retire deux ou trois cadres, et tout s'effondre. Le banc ne suit pas. Les remplaçants n'ont pas le niveau pour faire la différence.
Lyon est une formation moyenne qui vit en surrégime ? Sans Fofana et sans Tolisso au top, l'impact offensif et le leadership disparaît. Les Gones peuvent-ils tenir jusqu'en janvier avec un effectif aussi limité ? La question se pose désormais sérieusement.
Raymond Domenech ne fait jamais dans la dentelle. L'ancien sélectionneur des Bleus vient de lâcher une salve peu flatteuse envers l'Olympique Lyonnais. Après la défaite de l'OL à Séville face au Real Betis (0-2), le consultant de L'Équipe du Soir n'a épargné personne. « L'OL est une équipe qui fait illusion depuis un moment, en surrégime ! Le seul impact offensif qu'ils ont, c'est quand il y a Malick Fofana ou Tolisso. C'est une équipe moyenne, avec des joueurs moyens », a lâché Domenech sur le plateau de L'Équipe du Soir.
Une diatribe qui n'est pas sans fondement. L'OL vient d'enchaîner trois matchs sans victoire, et cette défaite européenne révèle les vraies fissures d'un début de saison prometteur. Domenech pointe du doigt la dépendance totale de Lyon envers deux hommes : Malick Fofana et Corentin Tolisso. Sans eux, l'impact offensif s'évapore.
Et justement, Fofana va manquer à l'appel pour plusieurs semaines après une entorse grave de la cheville. Tolisso, lui, a été mis au repos pour le match de Séville. Résultat ? Une équipe impuissante, incapable de peser sur le Betis, qui s'est faite éteindre 2-0 sans vraiment exister.
Ce qui fait mal, c'est que Paulo Fonseca vient confirmer à demi-mot ce diagnostic sévère. Après la rencontre face au Betis Séville, le technicien portugais a lâché un aveu glaçant : « Nous n'avons pas beaucoup de solutions ». Plus explicite encore, Fonseca a reconnu après le match : « La différence, c'est la qualité individuelle des joueurs ».
L'entraîneur ne peut plus le cacher. L'effectif lyonnais manque cruellement et qualitativement de profondeur de banc. Avant même le déplacement à Séville, Fonseca avait prévenu : « Nous n'avons pas un très gros effectif, et en plus de ça nous avons des absences sur blessures, des joueurs non qualifiés ».
Le turnover massif effectué à Séville avec des jeunes comme Khalis Merah et Enzo Molebe n'était pas un choix tactique. C'était une obligation face au calendrier infernal et au manque d'alternatives crédibles. Fonseca a tenté le pari, il a échoué. Le Betis a tout simplement eu plus de qualité individuelle, comme l'a reconnu le coach portugais lui-même.
Le constat de Domenech, aussi brutal soit-il, trouve un écho troublant dans les mots de Fonseca. L'OL donne l'illusion d'une équipe compétitive, mais retire deux ou trois cadres, et tout s'effondre. Le banc ne suit pas. Les remplaçants n'ont pas le niveau pour faire la différence.
Lyon est une formation moyenne qui vit en surrégime ? Sans Fofana et sans Tolisso au top, l'impact offensif et le leadership disparaît. Les Gones peuvent-ils tenir jusqu'en janvier avec un effectif aussi limité ? La question se pose désormais sérieusement.
Accueil
Envoyer
Imprimer
Agrandir
Partager
